
Je reviens à l’écriture sur mon blog 3 ans plus tard
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Quand je relis les articles de mon blog, je me rends compte que j’ai arrêté le jeune intermittent depuis bien longtemps mais j’ai arrêté aussi d’écrire sur mon blog.
Je suis toujours avec les mêmes problématiques de perte de poids que je n’ai pas réussi à régler.
Ça me désole, mais c’est comme ça.
Je ne veux pas me trouver des excuses. Néanmoins il y a des événements qui nous compliquent parfois la vie. En tous cas je reviens à l’écriture sur mon blog 3 ans plus tard !
Par où REcommencer ?
Peut-être que je devrais plutôt dire : “Par où continuer ?”…
Je pense que je vais essayer de reprendre le fil de mon histoire là où je vous ai laissé. Ce sera plus simple pour être cohérente dans le déroulement.
Le dernier article que j’ai écrit parlait d’un accident de voiture que je venais d’avoir.
Vous vous en souvenez ?
J’avoue que moi aussi j’ai dû relire les articles de mon blog pour savoir où j’en étais.
Vous pouvez le lire ici pour vous rafraîchir la mémoire.
En tout cas sachez que, exactement un mois jour pour jour après mon accident de voiture, j’ai du faire face au décès de mon père.
Je me souviens exactement de ce que je faisais lorsqu’il est décédé.
Ce jour-là, malgré de fortes douleurs aux jambes, j’avais réussi à me traîner jusqu’à la piscine municipale.
On était encore en plein confinement, mais j’avais une autorisation spéciale d’accès à la piscine.
C’était une sorte de prescription médicale qui disait que pour des raisons médicales, j’avais besoin d’aller à la piscine pour faire de l’exercice physique.
Parfois la vie teste notre détermination
En arrivant à la piscine, j’avais fermé mon téléphone. En ressortant, j’ai rallumé mon téléphone et j’ai vu que j’avais eu plein de notifications.
J’ai rappelé des personnes de ma famille et c’est comme ça que j’ai su que mon père était décédé.
À partir de là, ça a été compliqué pour moi de retourner à la piscine.
D’ailleurs je crois que jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas remis les pieds dans cette piscine.
J’avoue que ça a bien entamé ma détermination quant à mes efforts de gestion de mon appétit.
Et puis, qui dit décès, dit succession. Et qui dit succession dit très souvent conflits familiaux.
C’est exactement ce qui s’est passé.
Franchement jusqu’à aujourd’hui ce n’est toujours pas terminé alors imaginez comment ça a été difficile sur le moment.
Mes jambes ne me laissaient pas de répit
J’ai mis un certain temps à repenser à moi et à mes problèmes de poids. En général la vie reprend ses droits et même si je ne voulais pas y penser, j’avais tellement mal aux jambes que j’étais obligée d’y penser.
À ce moment-là, je n’avais plus de voiture puisqu’elle avait été détruite suite à mon accident et pendant longtemps j’ai dû me déplacer avec les transports en commun.
Je devrais plutôt dire que j’essayais de me déplacer en transport en commun parce que c’était vraiment horrible. C’était une vraie souffrance.
Comme je ne pouvais pas monter les escaliers, je ne pouvais plus me déplacer en métro.
J’étais donc obligé de me déplacer en bus ce qui prend beaucoup plus de temps.
J’ai dû repenser mon emploi du temps en fonction de toutes ces contraintes.
Bon en même temps c’était encore le confinement donc on avait pas spécialement le droit de se déplacer partout.
Je me souviens aussi que sortir faire les courses me demandait énormément d’efforts sur le plan physique. Parce que j’avais trop mal.
La diététicienne et les médecins entrent en scène
C’est à cette période que j’ai commencé à consulter une diététicienne régulièrement.
Avec son aide, j’ai réussi à changer petit à petit les choses. Ce n’est pas facile parce qu’on a pas forcément conscience qu’on mange trop ou trop mal. J’ai appris à découvrir d’autres aliments et j’ai appris à associer les aliments d’une façon différente.
Sur les conseils de mon médecin traitant qui a vraiment insisté, j’ai aussi consulté un chirurgien spécialiste de l’appareil digestif.
C’était le début d’un long parcours avec de nombreux d’examens médicaux.
Les gens ont tendance à penser que faire appel à une chirurgie bariatrique, c’est la solution de facilité.
J’avoue que j’ai souvent pensé comme ça. Mais comme je l’ai vécu moi-même, je peux vous dire que ça n’a rien de facile.
Ça demande de prendre sur soi, ça demande de se remettre en question. Il faut avoir le courage de raconter beaucoup de choses enfouies et d’avoir une grande énergie pour répondre à toutes les questions qu’on nous pose.
Souvent, on peut être tenter de mentir parce que la réalité est trop difficile à accepter.
On a pas forcément envie de voir la réalité en face, mais j’ai essayé d’être le plus possible transparente par honnêteté envers moi-même avant tout.
Je me disais que tous les médecins intervenants étaient là parce que j’avais besoin d’aide.
Parce que mon corps était en souffrance et qu’à tout moment il pouvait me lâcher.
J’ai besoin de raconter
Aujourd’hui j’ai beaucoup évolué par rapport à tout ça et peut-être qu’il me fallait tout ce temps pour pouvoir raconter mon expérience comme pour me réconcilier avec moi-même.
J’éprouve le besoin d’en parler comme si je voulais mettre une réalité sur tout ce chemin parcouru.
Parce que ça me paraît complètement incroyable d’en suis arrivée à ce genre de situation, moi qui était une grande sportive.
Je me demande souvent comment j’ai pu me laisser aller autant…À quel moment j’ai raté quelque chose qui m’a fait dégringoler ?
En tout cas aujourd’hui j’ai envie de raconter tout cela sous forme de journal.
en espérant que ça puisse aider d’autres personnes à tenir le coup.
Il ne faut pas se précipiter.
Il faut prendre le temps de réfléchir pour prendre les décisions et pour avoir une bonne santé
Même si je reviens à l’écriture sur mon blog 3 ans plus tard, je suis toujours là à me battre.
À bientôt

