
J’ai du prendre conscience que ce n’était pas un jeu
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Après avoir consulté le chirurgien, j’ai intégré le parcours bariatrique et là j’ai commencé à m’occuper de moi. Je devrais plutôt dire que j’ai dû prendre conscience que ce n’était pas un jeu.
C’est pour ça que souvent la vie nous envoie des alertes…. Pour nous obliger à prendre nos responsabilités dans certaines sitautions.
J’ai d’abord commencé par consulter une diététicienne en ville que je voyais une fois par mois.
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J’ai rejoins un parcours bariatrique
Et puis au sein du parcours bariatrique j’ai été suivie par différents intervenants :
- nutritionniste
- psychologue
- diététicienne
Quelques mois plus tard, j’ai passé 3 jours à l’hôpital pour subir une batterie d’examens.
Et je peux vous dire que rien n’est laissé au hasard.
En plus à ce moment-là, il y avait encore le confinement et c’était pas facile d’avoir les rendez-vous pour les examens. Mais j’étais ultra motivée !
Voici quelques exemples d’examens que j’ai passé :
- Contrôle du sommeil
- Electro-cardiogramme
- Gastroscopie
- Bilan sanguin
- Echographie abdominale pour détecter d’éventuels calculs dans la vésicule biliaire
- Evaluation de la fonction respiratoire
- Consultation avec un psychiatre
- Consultation avec l’anesthésiste
- Consultation avec une diététicienne
Déjà à ce stade beaucoup de personnes craquent et abandonnent le projet de se faire opérer.
Parce qu’elles se retrouvent face à la réalité et c’est souvent difficile à supporter.
Tous ces examens les renvoient au moment où ça a basculé… Et ces moment sont souvent liés à des échecs ou des parcours de vie compliqués.
Quand on est face au miroir
J’ai pu voir des personnes qui étaient dans la même situation que moi…ou plutôt qui étaient dans une situation bien pire que moi.
Je me rappelle qu’à ce moment-là, je me suis dit : tu dois faire quelque chose avant d’être dans la même situation que ces personnes.
Certaines d’entre elles n’arrivaient même plus à se déplacer, tout était compliqué.
Et je voyais bien qu’elles souffraient.
C’est pas compliqué : on était un groupe de 8 personnes environ et j’étais la plus en forme !
C’était vraiment flippant !
Ça m’a réveillé et je me suis dit qu’il fallait absolument que je mette des choses en place pour pouvoir sortir de cette situation.
Bon ça c’était sur le moment et c’était de la théorie.
En tout cas le bon côté de l’histoire c’est que grâce à toute cette batterie d’examens, j’ai appris que j’étais plutôt en bonne santé. Pas de diabète, pas de cholestérol ! J’avais rien de grave…pour le moment.
J’ai quand même dû être appareillée pour l’apnée du sommeil et j’avoue que ça a changé beaucoup de choses parce qu’enfin je pouvais me reposer vraiment quand je dormais.
Bon disons-le clairement : c’est pas du tout sexy de dormir avec un masque toutes les nuits.
Mais bon c’est nécessaire pour avoir une bonne santé donc je n’avais pas le choix.
Enfin je me réveille !
Grâce à ce petit séjour de 3 jours à l’hôpital, j’ai pris conscience que je devais vraiment penser en terme de bien-être et de santé et pas seulement en terme d’aspect physique.
Souvent quand on pense au surpoids, on pense qu’on ne peut pas s’habiller facilement, qu’on est pas jolie…
On pense surtout à l’aspect physique, mais finalement dans notre corps il se passe beaucoup de choses qu’on ne voit pas et qui peuvent être dramatiques.
À l’issue de ces trois jours passés à l’hôpital et de ces examens poussés, j’ai de nouveau eu une consultation avec mon chirurgien et on a fait le point.
J’ai revu aussi la nutritionniste qui centralise toutes les informations.
La conclusion a été de dire que je n’étais pas prête pour le moment pour faire une sleeve ou un bypass Donc je vais d’abord travailler sur l’aspect nutrition et prendre de bonnes habitudes alimentaires.
Je devais impérativement changer mes habitudes alimentaires.
Donc ils attendaient de voir un petit peu mon évolution par rapport à ça parce que là où je suis suivie ils n’opèrent s’ils pensent qu’il y aura récidive.
Ils veulent être sûrs qu’on va garder les bonnes habitudes alimentaires même après l’opération et je pense qu’ils ont raison.
C’était le moment de passer à l’action
Toujours est-il que j’ai travaillé avec la nutritionniste et la diététicienne pour changer ma façon de m’alimenter. Les mois se sont écoulés tranquillement comme ça.
Je dois aussi dire qu’en plus des examens à l’hôpital, je devais faire des examens à l’extérieur.
Comme consulter un dentiste et un gynécologue.
Je ne l’ai pas fait parce que à ce moment-là, j’étais pas encore sûre à 100 % de vouloir faire cette opération.
Alors je me suis dit que s’il manquait ces examens-là, de toute façon ils ne feraient pas l’opération.
Finalement je me rends compte que c’est un chemin très long mais qu’il était nécessaire parce que pour se transformer, il faut aussi transformer ce qui est dans sa tête.
C’est pas toujours facile et ça demande beaucoup de patience.
